La crise sanitaire dure depuis un an et tout le spectacle vivant privé et public ainsi que les cinémas, les cabarets, les discothèques, les artistes indépendants, les métiers de la mode (plus de défilés) sont à l’arrêt, sans aucune date ni même de perspective de reprise.
Les artistes, comédien(ne)s, technicien(ne)s et administratif(ve)s sont privés de travail et pour certains de répétitions rémunérées, ce qui conduit à de graves problèmes de santé notamment pour les métiers de la danse et du cirque.
Si aujourd’hui l’activité partielle garantit une partie de l’emploi permanent, seul un artiste sur deux ayant le statut de salarié intermittent du spectacle bénéficie de l’année blanche, ce qui conduit inexorablement de très nombreux salariés vers le R.S.A, et encore à condition d’avoir plus de 25 ans.
Ce n’est plus acceptable ! Le ruissellement des aides ne bénéficie pas à tous, loin de là.
Il faut sauver le secteur culturel et festif : ce dernier a déjà prouvé sa capacité d’adaptabilité à la réalité de l’économie malgré ses spécificités du travail et ses contraintes, en négociant et en signant avec ses fédérations syndicales de salariés et d’employeurs l’accord des annexes 8 et 10.
La FASAP-FO demande au gouvernement la création d’un conseil spécifique de crise regroupant les fédérations syndicales de salariés et d’employeurs pour discuter et négocier l’ouverture immédiate des lieux de spectacle dans le strict respect des protocoles sanitaires déjà en vigueur dans la production cinématographique et audiovisuelle.
Paris, le 08 février 2021