Que chacun agisse !

Pourquoi faut-il faire grève le 13 décembre ?

Tout a été entrepris ces dernières semaines pour nous déstabiliser.

  • L’annonce à la rentrée de la suppression de 50 millions à notre budget au mépris du contrat d’objectifs et de moyens signé l’année dernière avec l’État et au mépris des nombreuses tentatives pour trouver des compensations possibles.
  • La « fuite » de « documents de travail » du ministère de la Culture dans la presse. Ces documents qui ne « signifieraient rien » mais qui ont pour projet de fusionner les réseaux France 3 et Radio France, de faire disparaître France Ô ou bien encore de ne diffuser France 4 que sur le web !
  • La « révélation » de l’Express laissant entendre que le Président de la République aurait qualifié l’audiovisuel public de « honte pour la république »… Que ces propos aient été tenus ou non, il n’empêche que le service public de l’audiovisuel a été vivement critiqué par le chef de l’État pour sa gestion calamiteuse, devant les députés de la Commission des affaires culturelles.

Pour Force Ouvrière, cela procède d’une volonté d’instituer un climat anxiogène dans l’entreprise. Mais plus grave encore, cela procède d’une incitation à la haine de France Télévisions, pour preuve, baladez-vous sur les réseaux sociaux, chacun y va de son crachat.

Face à un tel contexte, comment ne pas réagir ?
Comment ne pas exprimer cet écœurement ressenti ?
Un nouvel appel à la grève est donc lancé. Demain, mercredi 13 décembre, dernier CCE de l’année qui se déroulera dans ce climat particulièrement détestable pour France Télévisions. Ce moment est crucial, car c’est évidemment AVANT que les choses soient engagées que nous avons la possibilité d’influer par notre action.

Débrayer 59 minutes…

Le plus important cette semaine est donc qu’un message fort soit envoyé par le personnel de France Télévisions.

Pour Force Ouvrière, l’essentiel est que chacun agisse, chacun à sa façon, que ce soit sur une journée de grève ou tout simplement sur le fait de débrayer 59 minutes.

Car nous avons la conviction que c’est le taux de grévistes (sans distinction de durée) qui sera un élément substantiel pour la suite de l’histoire.

En ce moment propice dans lequel nous risquons de nouvelles turbulences, il est plus qu’urgent de ne pas rater le rendez-vous de ce mercredi 13 décembre.

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